Silgedicht // L’art du langage

Comédie qui fait intervenir des ballets, soit comme intermèdes, soit en les liant à l’action et au dialogue. Le malade imaginaire, Les Fâcheux, La Princesse d’Elide, Le Bourgeois gentilhomme sont des comédies-ballets de Molière, qui collabora, pour la musique, avec des musiciens illustres, comme Lully ou Charpentier.

Sorte de comédie de ton élevé (XVIIIe siècle), dont le but n’est pas de faire rire, dont les héros peuvent être des nobles ou des bourgeois et dont l’intrigue ne met en jeu que des affaires privées. La comédie larmoyante vise à attendrir le spectateur, à moraliser, et non à susciter son rire. [...]

(ou Comédie de moeurs).
Sorte de comédie dont la naissance véritable se situe autour de 1815, mais dont les prodromes sont lisibles dans la comédie du XVIIIe siècle et qui se caractérise par des tableaux de moeurs et par un un conformisme moralisant.
Elle résulte d’une synthèse du genre sérieux, du vaudeville et de la comédie d’intrigue. [...]

Article par Philippe Sollers paru dans le nouvel Observateur n°2303-2304 du 24 décembre 2008 au 7 janvier 2009.
Un ventre féminin a engendré une fleur qui mène à « l’ultime salut », c’est-à-dire ni plus ni moins à la sortie des « brouillards de la mortalité ». Dante mourra, bien sûr, mais il est ici ressuscité [...]

Article par Philippe Sollers paru dans le nouvel Observateur n°2303-2304 du 24 décembre 2008 au 7 janvier 2009.
Le Paradis est embrasé, l’Enfer de plus en plus glacé. On est paradisiaque avec du feu, de la musique, de la danse, de la vitesse, des métamorphoses, dans « ce qui n’est pas démontré mais se sait de [...]