Silgedicht // L’art du langage

Vers d’une syllabe. On le trouve surtout en hétérométrie, avec une valeur d’écho souvent parodique, ou encore pour servir un effet de comptage, comme au début de ce poème en vers progressifs de Xavier Forneret (1809-1884) intitulé « Un en deux » :
Moi, C’est toi, [...]

(n.f., du grec homoios, « semblable », et phônê, « voix »). Phénomène d’identité sonore, qui peut ne concerner que les fins de mots, comme pour la rime, l’assonance ou la contre-assonance, mais aussi, dans un sens plus large, toute ressemblance de prononciation qui permet une mise en correspondance entre les vocables, comme le calembour, [...]

(n.m., du grec homoios, « semblable », et teleutè, « la fin »). Mots qui riment en dehors de tout phénomène d’homophonie finale de vers. Exemple :
Et les servantes de ta mères, grandes filles luisantes […] (Saint-John Perse)

(n.m., du grec hêmi, « moitié », et stikhos, « ligne, vers »). Moitié de vers. Le point de partage entre les deux hémistiches est la césure. On ne parle d’hémistiche que pour les vers qui comportent plus de huit syllabes, et donc une césure. Exemple de Molière (Les [...]

(douzain ou strophe d’-). Douzain d’octosyllabes rimant aabaabbbabba, mis à la mode par Héliand de Froidmont dans ses Vers de la Mort à l’extrème fin du XIIe siècle. Il a été réutilisé en particulier dans les Congés du XIIIe siècle.