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Césure lyrique
Il y a césure lyrique quand le premier hémistiche se termine par un e final non élidable et prosodiquement compté.
Exemple de ce décasyllabe 4/6 d’Emile Verhaeren :
D’un coup brusque // le gouvernail cassa
Césure épique
La césure épique correspond à l’apocope d’un e final non élidable en fin de premier hémistiche, donc dans la syllabe qui précède la césure. Le cas est relativement rare.
Exemple de ce décasyllabe 5/5 de Jules Supervielle :
Montagnes derrièr(e), // montagnes devant.
Césure enjambante
On parle de césure enjambante dans le cas d’un e final non élidable dans la syllabe qui suit la césure. Exemple de Laforgue :
Et buvant les étoi // les à même : « ô Mystère ! »
Césure
(n.f., du latin caesura, « coupure »). Point fixe de partage des hémistiches dans les vers de plus de huit syllabes. De Ronsard à Banville, nombre de poètes l’ont ressentie et indiquée comme un repos. C’est en tout cas un lieu structurel comparable à la fin de vers. Prenons l’exemple de l’alexandrin. [...]
Cénacle
A la fois « chapelles » littéraires et groupes militants, les cénacles romantiques furent des lieux de réunion où la jeune génération s’organisa en vue de promouvoir, contre le classicisme et l’Académie, les principes de la nouvelle esthétique.
Le salon des frères Deschamps dès 1819, celui de Charles Nodier à la Bibliothèque de l’Arsenal entre 1824 [...]